Ouvrir la parenthèse, la refermer… 

"Épisode plus ou moins long de l'existence, qui est considéré comme accessoire ou extérieur au déroulement normal de cette existence"

La fin d'une année suivie de l'entame d'une nouvelle, convention calendaire, est propice à l'ouverture d'une parenthèse : on oublie tout et on recommence. 

Oublier m'est impossible. Recommencer, quelle idée aussi sotte que grenue ! On ne recommence jamais rien d'une vie, des évènements qui la traversent ; contrainte de continuer le chemin : "il faut imaginer Sisyphe heureux"… 

La NASA nous a donné à voir en cette fin d'année 2015 un magnifique portrait de notre petite planète bleue, réplique de celui pris par l'expédition Apollo 8 il y a 47 ans en 1968.

Elle ne change pas notre petite planète bleue, elle est bien jolie flottant dans l'éther infini… qu'est vachement long et grand et large… houla… infini quoi !

Elle sera encore là bien tranquille quand on aura fini par s'éliminer les uns les autres.

En cette parenthèse accessoire au déroulement normal de l'existence, je lève haut mon verre de jolies bulles qui grimpent obstinément les bords du cristal (faut-il imaginer les bulles heureuses ?) et souhaite une bonne belle grande prolifique généreuse nouvelle année aux pacifiques universels qui aiment bien la petite planète bleue et ses innombrables multiformes habitants !

mont NASA voeux

 31 décembre 2015