Que je devrais affubler d'un pluriel. Des résolutions, bonnes en l'occurrence.

On me demande quelles sont mes bonnes résolutions à soutenir au long de l'année qui débute. Manière de pirouette, je réponds que je n'en prends qu'une mais d'importance : cette année je ne prends encore pas de bonnes résolutions ! Et je ne me souviens pas d'en avoir pris une un jour, pas plus un 1er janvier qu'un autre jour.

Ce mot, il est bizarre.

Il me fait tout d'abord penser dissolution, disparition. Pas très joyeux alors qu'il a plus d'une signification. La résolution d'un soucis ordinaire, d'un gros bleu au genou causé par une rencontre fracassante avec la brouette, d'un conflit quelconque grave ou épuisant ou les deux, c'est bien accueilli comme annulation. Son acception de prise de décision me passe par dessus la tête et je n'en sais rien du pourquoi comment se fait-ce...

De plus, pas charitable, je me marre doucement quand j'entends les soit-disant bonnes résolutions de mes congénères. Ça doit être comme les promesses des bavardeux politiques, pas fait pour être tenu.

2 janvier 2012