Ah que c'est jouissif d'avoir entre les pattes le livre d'un auteur totalement ignoré de moi jusqu'ici !
5 décembre 2016
De ces ballons multicolores qui s'évadent sitôt que la main relâche son attention sur le petit nombril synthétique.
Au matin du 14 juillet, il faisait trop doux pour rester dans son lit douillet. Je n'irai pas au martial défilé mais sortis faire un tour de jardin histoire de renifler quel temps nous proposait ce début de journée et ho surprise, trouvai un papier cartonné format carte postale bien visible dans l'herbe. Qu'est-ce donc ? Ah ça alors, c'est rigolo ! Un comité des fêtes lointain a organisé un lâcher de ballons avant le feu d'artifice et l'inévitable bal des pompiers le 13 au soir. Et paf le matin du 14 il y avait livraison dans le jardin sous forme d'une carte à renvoyer.
J'ai soigneusement garni la carte, pas omis d'apposer le timbre-poste et confié à la Poste le soin du chemin de retour de ce bout de papier initié par une certaine Chloé.
Il faut croire que mon terrier se situe au-dessous d'une voie aérienne spéciale ballons ! Le 22 juillet en levant la truffe que vois-je ? Une nouvelle carte accrochée bien haut dans une légère branche de peuplier… mince alors… comment la déloger ?
A l'aide d'une pelote de ficelle et d'un gros plomb de pêche en se prenant pour Thierry la Fronde, il fallut lancer à moult reprises l'engin jusqu'à parvenir à circonscrire la branche. Ensuite à l'aide de la ficelle servant d'émissaire, hisse et ho pour monter un gros cordage à cheval sur la branche et la secouer virilement pendant un bon moment. Un bedeau alcoolique bourré comme un coing n'eut pas fait mieux même un jour de Pâques.
Hélas pas de décrochage attendu. Elle glissait, perdait de l'altitude, pas assez pour être capturée.
Ça commençait à bien faire cette histoire, on rigolait comme des bossus en imaginant que des voisins nous épiaient persuadés qu'on avait largement perdu notre peu d'esprit, s'entortiller les pattes dans la ficelle c'était bien aussi, éviter de prendre le plomb sur la gueule pendant les essais qualificatifs c'était pas mal mais bon, on n'allait pas se laisser faire trop longtemps ! Allez hop, cette fois ça n'va pas trainer nom de d'là ! Il suffit de placer une échelle appuyée sur une grosse branche sous la petite objet de nos désirs et voilà ; j'y montai, y fit quelques pas en équilibre précaire histoire de me trouver pile sous la branche à attraper. Un compère pesant de tout son poids sur le gros cordage pour faire ployer la branche incriminée et j'ai fini par réussir à la couper à l'aide d'un échenilleur, victoire totale et sans discussion…youpi !… on allait quand même pas se laisser emmerder trop longtemps par un bout de papelard aérien.
Un peu déçue que cette carte-ci ne soit pas nominative, j'ai néanmoins retourné à l'envoyeur en accompagnant d'une courte lettre relatant l'aventure… Si avec ça le comité des fêtes ne m'invite pas à faire une conférence, c'est à douter de tout !!!… hahaha…
24 juillet 2016
Quand l'envie m'en prend je vais faire un tour à la NASA, vive le net qui me permet ce genre de faribole ! J'ai suivi le séjour de Scott Kelly dans l'ISS ; il faisait de magnifiques prises de vue de notre bonne vieille terre qu'est bien jolie vue de tout là-haut. Parfois moi qui suis scotchée au sol, je la vois dans mon ciel l'ISS qui file à toute blinde dans l'éther, elle passe bien vite cette petite étoile humaine.
Et puis un jour ce cliché a été édité :
Notre atmosphère illuminée alors que la station est dans le noir. Première impression : oh c'est chouette de pouvoir assister à de pareils spectacles ! Deuxième impression : fichtre, elle est bien peu épaisse notre atmosphère ! Celle-ci même qui nous procure l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons… elle est bien peu épaisse et on la salope… c'est pas futé.
1er mai 2016