En ce moment, elle est lumineuse et guillerette dans mon coin de ciel. Elle a toujours une bonne tête vu de notre petite planète bleue pourtant les images rapportées par les expéditions sont beaucoup moins engageantes ; des tas de poussières et des gros trous et puis quoi… quelques déchets qu'on a réussi à y laisser par là-bas aussi.
Deux pages et demi dans le Littré pour causer lune, hé bé… C'est vrai qu'elle fait causer ou il fait causer puisque c'est notre satellite à nous autres terriers. Qu'est-ce qu'on ne lui met pas sur le dos ! Des tas de racontars de bonne femme, de trucs de sorcière, des soi-disant astuces de jardinier et puis des expressions et puis un nom de pierre et puis un nom de fleur et puis un nom de poisson et encore la lune de miel des tourtereaux célébrée après le mariage mais juste avant le divorce… 'tention faut pas louper.
Poète comme une enclume je ne suis pas pêcheuse de lune, ça me m'empêche pas de la regarder en rêvassant, j'y vais, j'y suis… dans la lune ! C'est si facile et si agréable de laisser l'esprit vagabonder jusque là-haut. Qu'elle soit pleine, à demi, nouvelle, quel que soit le quartier qu'elle ait pris, c'est une bonne copine la lune. Quand elle s'énerve et fait la rousse, coup de froid assuré sur les plantules de printemps naissant mais pas moyen de lui en vouloir quand au soir suivant elle montre son clair le plus éclatant. Et les nuits sans lune j'attends la suite de l'histoire, je sais qu'il y a d'autres épisodes à venir, héhé…
Gamine, j'y filais des coups de pied à la lune, c'est un genre de plongeon…tu parles…… jamais je ne l'ai atteinte ! On essaie de donner des noms ronflants à des actes triviaux pour se donner du courage probable.
Ou alors je la montrais, ah ! La rigolade et la tête de ma grand-mère devant le forfait découvert ! Mon grand-père me chantonnait une histoire qui faisait "quand j'étais petit, je n'étais pas grand, je montrais mon cul à tous les passants……" la suite s'il y a je ne m'en souviens plus. Le cul de la chanson, ça passait en grinçant dans les oreilles à Mémé, du coup Pépé avait modifié en "…je montrais ma lune…" et on se marrait bien tous les deux sauf que ce qui devait arriver arriva : installée dans la vitrine d'un commerce je copiai le garnement. Petite fille d'une famille honorablement connue comme on dit…… résultat ma lune chauffa quelque peu et j'évitais de réitérer l'exercice !
Il y en a des qui la promettent, d'autres qui la veulent, d'autres qui espèrent la décrocher. Pas pour moi tout ça. Et pourquoi les sauteurs d'humeur sont nommés lunatiques ? La lune ne l'est pas, toujours fidèle au poste et d'humeur égale quoique parfois les nuages tentent une noyade. Même tomber de la lune ne pourrait m'arriver tant je suis toujours sur le qui-vive. Non, sans façon ; je n'aboie pas non plus, les goupils jappent, parfois glapissent ou encore plus rarement dans mon cas, trompettent. Ah ! Mais ne riez pas palsambleu !!! La huppe pupule elle, là vous pouvez vous gondoler à satiété, c'est tout-à-fait ridicule… pupule……… bon… hum, c'est pas le sujet……
Je dois bien reconnaître que j'aimerai parfois faire voir la lune en plein midi à des emmerdeurs, les emberlificoter dans un bon canular bien pesé, ça me plairait pas mal sauf que mes tentatives furent toujours vouées à l'échec d'avance…… je me marre toute seule avant d'avoir commencé à monter ma carabistouille, inutile de dire que la préposée victime se méfie méchamment !
A la rigueur, je pourrais compter avec les lunaisons, ça ne se fait plus du tout aussi on n'y est pas accoutumé et je me mélangerais les pinceaux ; les vieux par chez moi disent encore qu'il faut couper le chêne en vieille lune de mars si on veut avoir un bois qui sèche bien et fait de belles planches. Juste avant que la sève ne remonte je suppose ; par contre le coup de la lune en barque qui porte pluie pour le lendemain c'est tout menterie et compagnie… si, si authentique j'ai fait des observations, héhé……
Ça fait bien des lunes que j'aime bien la lune et que je la contemple, c'est pour rien, gratos et si apaisant.
27 septembre 2012
Un ami aimant. Pas possible, ami provient de l'actif d'aimer, un ami aimant c'est choucroute et couscous dans la même gamelle !
L'amitié ne s'embarrasse pas de connotations affectives et amoureuses dans son sens contemporain.
Mémé disait : "trente-six amis, trente-six ennuis" pas encourageant, faut dire qu'elle avait connu deux guerres qui lui portèrent, entre autres emmerdes, des amitiés trop intéressées pour être honnêtes.
Pépé chantait à tue-tête, effectivement il nous tuait la tête : "avoir un bon copain, c'est c'qu'y a d'meilleur au mon-on-on-on-de ………mieux qu'une blon-on-on-on-de……" et je ne sais plus les paroles ; ben alors Pépé et les amis, c'est pas bien les amis ? Ah les amis, on les découvre quand on est dans la panade, il disait comme ça Pépé, la panade ; il n'y avait pas plus pire dans la vie que d'être dans la panade selon lui… pourtant il s'en fabriquait une pas piquée des hannetons velus tous les matin dans un grand bol : lait, quatre biscottes beurrées, confiture, six sucres et un trait de café bouillant… dégueulasse… euh bon… on sort du sujet là… scusez…
Or donc c'est compliqué l'amitié, ça attire les ennuis en rafale alors qu'il faut être dans la panade pour s'en procurer, pas gai, pas juste, pas faux… pas ça…
Pour se fabriquer un ami d'abord faire des rencontres, ça c'est simple. Dans le tas, il peut se trouver quelqu'un d'attirant on ne sait pourquoi ni comment et c'est là que ça se complique l'affaire. Trouver quelques affinités communes pour se constituer un socle et y déposer confortablement cette amitié naissante puis l'entretenir de près, de loin peu importe mais il faut l'entretenir comme d'un arbre de plein champ ; un poil de délicatesse fera éviter les élagages violents mais préférer l'arrosage par temps sec, le réchauffage par temps froid, l'éventail par temps chaud, bref faut s'en occuper ; ne dit-on pas d'ailleurs "cultiver une amitié" ! Comme professe à peu près le renard mon cousin :"si tu veux avoir un ami, t'as qu'à m'apprivoiser" c'est dans un bouquin de St Ex. Voilà c'est ça, faut s'apprivoiser mutuellement, cela n'empêchera pas forcément une bonne engueulade par-ci par-là qui permettra de se réconcilier et de fortifier le plaisir d'avoir à correspondre, se retrouver, grandir ensemble dans l'esprit, cultiver les savoirs, s'épauler dans les coups durs. En ceci mon grand-père n'avait pas tort, quand il arrive un coup du sort le véritable ami ne se défausse pas ; il peut s'en déclarer d'autres qu'on n'avait pas soupçonnés dans une période d'adversité, un plaisir bien humain quand la panade s'installe, un réconfort précieux, sans notions utilitaires, précieux c'est tout.
Parfois c'est filial un ami… l'ami de la famille. Mon "ami de la famille" à moi m'a m'acceptée sans barguigner et de bonne grâce dans le cercle de ses affinités ce bon vieux monsieur ; il avait des emportements tragi-comiques quand il parlait politique avec son accent grec inimitable, des yeux de chien battu à l'évocation de son épouse disparue, égrillards quand il s'agissait de jeunes femmes. Il a déposé sa part de ce qui m'a formée, constituée ; décidément c'est très précieux un ami, même celui qu'on trouve tout fait dans le cercle restreint des tout proches parents.
Un ami c'est le réservoir attentif de tout ce qu'on a à raconter d'intime, de difficile à dire voire à avouer, il avale sans jugement mais pas sans discussions. Se fier à l'ami plus qu'a soi-même est probablement une grande réussite en matière d'amitié.
Il parait que les bons comptes font les bons amis, ah ? C'est surtout qu'il ne doit pas y en avoir des comptes entre amis, c'est bien plus simple et sans douleur, que faire de comptes entre gens qui s'accordent tant et si bien ! Ne pas perdre de vue que tout est partage et réciprocité entre amis, peu importe qui prend part à quoi tel jour, tel autre sera différent.
Outre les charmants vieux croûtons, amis tout faits, il y a les amis d'enfance quand on a le temps d'avoir une enfance qui reste à la même place suffisamment longtemps, d'adolescence après… difficile à suivre au long cours, la vie sépare trop facilement au gré des études, du travail, des amours, etc… Il faut la faire vieillir dans la même veine intellectuelle et morale l'amitié de jeunesse, pas aisé ; la séparation n'est pas délibérée le plus souvent, elle devient sans qu'on l'ait sentie s'insinuer, tant pis.
Dans le vieux temps, ma mie ou m'amie c'était le mot joli d'un homme qui appelle son épouse ; de même une épouse gratifiait son homme d'un mon ami. Une bonne amie n'était rien moins qu'une maîtresse de cœur, un bon ami pareil dans l'autre sens.
Aujourd'hui, quand un quidam quelconque commence son discours par "chers amis", gaffi… surtout si c'est un politicard aguerri, il y a anguille sous la roche !
Parfois dans le feu d'une joyeuse réunion, on pourra s'entretenir d'amis à qui-mieux-mieux, les lampions de fête éteints, cela sera passé.
L'amitié, c'est du sérieux, du solide pour le partage, les expériences … tout ça et d'autres aventures de la vie encore…
Alors en vertu de tout ce que dessus, ne venez pas m'emmerder avec vos conneries de fesse-bouc, tweet-machin et autres lieux désertés de l'humanité la plus simple qui vous vomissent de l'ami par paquet de douze pour peu qu'on ait eu la mauvaise idée d'accepter sans savoir de paraître dans la liste d'un branchouillé quelconque qui n'est même pas mon ami dans la vraie vie, la seule qui vaille. Affichée dans une liste comme le paquet de lessive qu'il ne faudra pas oublier de prendre au super-machin ?… placardée sur le mur comme une vulgaire affiche électorale ?… Se voir attribuer des amis à marche forcée ?… même pas on a partagé une bière ensemble lors d'un meeting quelconque ! Même pas on s'est serré la louche, même pas nos regards se sont croisés une seule fois ! Un écran et pas de fumée celui-ci nous sépare irrémédiablement. Deviendrions-nous amis dans la vraie vie ? Avec un peut-être mais pas avec les paquets de douze qui aDOoooorent ce que vous faites……… Ah bon, j'ai fait quoi moi pour mériter pareille avanie ?
Vous les voyez vous, Montaigne et La Boétie se calculer sur fesse-bouc, s'échanger des photos de vacances merdiques, les photos pas les vacances encore que……… bref, "parce que c'était lui, parce que c'était moi" ça n'est pas venu tout seul d'un coup de clic dans la termitière où tous s'agitent sans rime ni raison.
Allez vous faire voir ailleurs bande de faux-amis, vraies victimes de la mode du réseau "social" dont je me demande bien ce qu'il peut avoir de social ce cyber-espace coté en bourse, arf……
12 septembre 2012
Délicieusement suranné ce mot.
Si je lorgne du côté de Monsieur Littré ça donne : "sorte de cheval de bois posé sur deux roues sur lequel on se mettait en équilibre tandis que l'on se donnait un mouvement d'impulsion, etc…" Et oui, il emploi l'imparfait, il a connu mieux !
Ce machin inventé par un baron teuton, le sieur Drais, ne devait pas être confortable et bien évidemment interdit aux dames encombrées de jupons, faux-culs et autres stupides fanfreluches.
Si je gratte un peu, il a un ancêtre ce cheval de bois à roues, le vélocifère, on employait alors le mot vélocipède pour le hardi sportif qui grimpait là-dessus, rien n'est simple dans la langue française !
Pour Monsieur Robert, c'est "un appareil de locomotion à deux ou trois roues" ; bon, il n'a pas tort néanmoins c'est un peu court comme explication.
Par le CNRTL, je peux ajouter "deux roues de diamètre inégal, cerclées de fer fonctionnant par le secours des pieds posés au sol puis perfectionné en 1861 par l'ajout de pédales ; les synonymes : célérifère, vélocifère, draisienne, bicycle…" Ah bicycle, on approche de la période actuelle avec deux roues égales.
J'aimerai bien l'essayer ce fameux vélocipède draisienne, à part le tannage de fondement et une bonne dose de ridicule, on ne doit pas y récolter grand chose comme sensations, certes mais je suis curieuse…
Enfin, cocorico de chez cocorico, les français s'y mettent. Invention des pédales en direct sur le moyeu de roue… la vache… les mollets… ouille…… puis la transmission par chaîne ou, presque pas croyable, acatène dans les années 1880… Ben mince alors, ça revient à la mode actuellement la transmission acatène.
Et puis après,top du top, les dérailleurs ; toutes ces confortables améliorations ont remisé dans un carton poussiéreux le pauvre vélocipède qui se sera transformé en bicyclette. Si j'ai bien tout compris, on ne devrait plus utiliser que ce mot, bicyclette. Ça ne marche pas à l'usage, on a des vélomoteurs, vélopousses, véloskis, vélos couchés, vélos de cross raccourcis en bicross et quand on grimpe sur l'un d'eux on fait du vélo la plupart du temps. Par contre la vélocipédie a été remplacée par le cyclisme quoique parfois cette activité se déroule dans un vélodrome… Ben ouais… compliquée cette affaire de roues et pédales, vélocipède et bicyclette mélangés mais chacun dans son coin.
Pour ma part, je m'arrange avec l'argot qui résout toujours tout, j'enfourche mon biclou ou ma bécane, le problème est réglé, et toc…
Or donc vous avons des vélos de toutes sortes pour faire de la bicyclette; quand je dis nous, c'est un poil court, il y a des catégories.
Les gens ordinaires qui aiment les joies de la pédale pour se déplacer assez rapidement le pif au vent en badant le paysage. Les gens obligés pour aller au boulot avec un moyen à deux roues qui négocie au mieux les encombrements automobiles. Les gens sportifs qui sautent partout, se bouffent des kilomètres de piste, des passages de ruisseaux, des grimpettes boueuses, etc… Les pas-encore-très-vieux-mais-ça-ne-saurait-tarder comme moi qui prennent le biclou, le re-graissent un p'tit coup, vérifient que les pneus ne manquent pas d'air et s'en vont faire un tour pour le pur plaisir de faire fonctionner la machine a l'unisson du corps sans forcer, sans prétention excepté un moment de joie simple.
Et puis il y a les professionnels,ah…… Insupportables camés et particulièrement imbéciles si j'en crois mes oreilles quand par hasard j'en entends un s'exprimer……… euh bon… s'exprimer reste un grand espoir pour eux, ils ne savent que machouiller trois mots et deux verbes au présent alors que leur soit-disant exploit date d'au moins trois ou quatre heures plus tôt ; "alors voilà que c'est m'ssieur X mon manager qui me dit j'attaque alors j'attaque et pis et… et… euh… ben je double Machin et pis Truc… et pis et… euh… je gagne que je suis bien content que je fais mieux la prochaine fois" Une vraie tronche de vainqueur quoi !
En plein dedans on est, quelle barbe… la particulière vulgarité de la caravane publicitaire(pléonasme)les couleurs criardes bardées de slogans, les pédaleux chargés comme des mules qui montent plus vite qu'un engin motorisé dans des cols vertigineux, les "cadeaux" envoyés par paquet de douze à des spectateurs hurlants et transpireux.Ça serait populaire cette foire à la gloire des pharmacopées aussi alambiquées que secrètes ? Désolée mais pour moi le populaire me rime pas avec le vulgaire. Et puis populaire, c'est vite dit… faut voir… le spectateur de ce genre de barnum national doit posséder un véhicule pour atteindre un lieu de passage, du temps de vacance, une glacière pour les glaçons du pastaga, ledit pastaga, des gosses futés pour ramasser les merdasses jetées en pâtures du haut de la caravane, avoir au moins 15 € à mettre dans un maillot moche pour faire le cake, pas donné à tout le monde et pas si courant dans le populaire ou alors je vis sur une autre planète et mes populaires à moi sont aussi extra-terrestres.
Tous ces gars, qui pédalent comme des dératés, avalent tout ce qu'on leur donne, se font des transfusions de leur propre sang si bien qu'ils doivent faire des pompes la nuit pour pas que leur cœur bloque ! Incroyable et pourtant bien réel. Se détruire pour accéder à quoi ? Un podium, une médaille qui seront retirés quelques mois, quelques années plus tard par des instances anti-dopages, mes congénères me sidèrent une fois de plus. Ils n'ont même pas l'espoir de gagner beaucoup de millions comme d'autres qui tapent la baballe.
J'ai eu l'occasion de grimper des cols empruntés par le Tour, en bagnole pas fadade la goupil, dans certains lacets particulièrement fermés on va moins vite qu'un véloteux en compète ! Promis-juré cette année le Tour sera propre, pas de came, pas de drames. Il n'empêche que chaque année la vitesse à l'heure augmente mais c'est normal ; le directeur fera, quand la boucle sera bouclée, une déclaration solennelle, c'est grâce au vent que les coureurs ont eu dans le dos pendant tout le Tour que ça pète les chronos… ben voyons…
Oh certes, il ne doit pas y avoir que dans cette compétition professionnelle que les dopes circulent allègrement, faut pas être naïf et peut-être bien que pour celle-ci c'est plus visible parce que plus médiatisé.
Ce qui me gratte d'importance le poil à rebours, c'est l'exemplarité supposée des premiers de peloton qui sont adulés, glorifiés quasi sanctifiés même ; expliquer aux mômes que la came c'est pas top pour la longévité du corps et la clarté de l'esprit doit s'avérer particulièrement ardu quand chaque jour est étalée en Une la photo du shooté de la veille embrassé par des canons de la beauté féminine sur le podium du vainqueur. Forçats de la route ou de la piquouse ?
Tous les écrivains, journalistes, vedettes de télé qui viennent se frotter au soi-disant populaire et qui en tirent gloriole ne me débectent pas moins. A leur façon ils participent à la recherche d'exploits chaque année plus forts, plus hauts…… avec l'aide de soigneurs "naturopathes", arf…
Enfin, quand on a la malchance d'avoir son terrier sur le parcours, c'est la cata ; les routes sont bloquées la veille…… oui, vous lisez bien la veille ! Une mienne potesse a eu le mauvais goût de venir me visiter le jour funeste du passage, il a fallu qu'elle fasse une huitaine de bornes à pied et presque arrivée au but, interdiction de traverser la voie, la maréchaussée fut si inflexible qu'elle dut faire intervenir le maire de la commune pour n'avoir pas à rester toute la journée en plein cagnard et en rade sur le bord du chemin ! Vive la liberté que nous procure ce genre de "spectacle" faut y assister contraint et forcé, merci bien !
Le lendemain, malgré les assurances de la caravane qui dit nettoyer tout sur son passage, on a évidemment retrouvé des saloperies dans les fossés.
Ah je râle mais cette année, il y a eu un sourire ; le coup des clous… Pas charitable du tout mais enfin deux-trois égratignures c'est pas la mer à boire, inutile de glapir aussi fort, un peu de mercurochrome et basta, bande de chochotes……
J'ai le plaisir d'avoir un fidèle biclou depuis presque vingt ans avec lequel j'ai pédalé à travers la campagne, sauté des fossés, pris quelques galtouilles et ce n'est pas le Tour de France qui me pousse aux fesses pour l'enfourcher, ça non ! C'est le plaisir, la joie, le fun comme ils disent les véliplanchistes……… Voilà, c'est ça, c'est fun… j'enfourche ma bicyclette et je pars faire du vélo, héhé……
17 juillet 2012