"Qui est rejeté et digne de l'être" me dit le Littré que j'ouvre....... imprudemment si tôt matin !

Ben dis-donc, il y en a des papardelles des choses abjectes à rejeter en ce moment.

Mais qu'en fait t-on une fois qu'elles sont rejetées ces choses, en l'occurrence des actes, des parlottes, des polémiques, des nauséabonds pseudo-débats ?

On les met dans un coin de mémoire en attendant qu'elles resservent ou on attaque de front ? Bref, on se laisse manipuler sans moufter ou on regimbe… Pour ma part je regimbe grave d'autant que je ne suis pas d'humeur badine en ce moment.

Un type force une bonne d'hôtel à faire des galipettes déplacées comme disent les états-uniens  - sont rigolos..... déplacées..... apparemment il l'a bien placée sa galipette le type -  c'est abject, absolument abject. Il profite de sa situation sociale persuadé de l'impunité mais ça marche moyen, il se retrouve enchristé, accusé et exposé à la vindicte publique. Quelques vieux machins font des mots sur l'affaire, un "troussage de domestique"  après tout hein.... faut pas confondre un haut, très très haut fonctionnaire international et une fille qui gratte la crasse qu'il laisse dans la baignoire, abject.

Coupable, pas coupable, innocent, menteur-menteuse ? Les juges ne trancheront pas, pas de procès pénal. Ne reste que l'expertise du service de médecine légale qui semble accablante pour le type. Le type a commis une abjection et ça me pue au nez grave !

Pour arranger le tableau voilà qu'il paraît que  - ne pas compter sur moi pour aller voir -  d'après une animatrice du matin sur Radio-Paris, un tordu quelconque qui tient aussi un micro quelque part sur la toile a lancé un débat avec les citoyens pour savoir si le type s'est sorti du pétrin, dans lequel il s'est mis tout seul, grâce à ses potes de confession. Et ben voilà ! Mais c'est bien sûr, un complot internationnal tente de faire tomber le type et il se défend bec et ongles grâce à ses potes qui sont sensés être plein de fric, très influants, vachement futés et prêts à tout pour aider un corréligionaire, abject du côté micro, abject les bas-du-front qui se précipitent sur leur téléphone pour en rajouter une couche.

Hé les citoyens, vous pouvez pas arrêter de raconter autant de conneries que nos sinistres et nos présidents !!!

Après avoir bien regimbé, je n'ai plus qu'à mettre cette basse histoire dans un mien coin de mémoire. Le populo qui refuse de se laisser mener par les oreilles est bien impuissant, arf....

Mon Littré me donne en exemple un court passage de Guizot : "La nature a placé des êtres dans l'élévation et d'autres dans la bassesse ; mais elle ne place personne dans l'abjection : l'homme s'y jette de son choix ou y est plongé par la dureté d'autrui."

Quelqu'un qui se jette dans l'abjection tout seul, ça suffit bien comme ça ; la connerie d'autrui pourrait bien fermer sa gueule, ça puerait un peu moins.

27 septembre 2011

 

 

 

 

Il n'est pas beau le mot "mot". Il est fade, passe un peu mollement entre les lèvres arrondies comme ferait un poisson qui gobe sa pitance. Il y a tant de bels et beaux et bons mots, pourquoi celui qui les désigne tous est-il si quelconque ?

"Tiens, faut que j'te dise un mot !"

"Machin !!! j'ai deux mots à vous dire !"

"... oui, oui, d'accord... je t'envoie un mot...."

"Oh ! j'ai oublié de te dire que j'ai reçu un mot de Machin, il est viré ; il a eu des mots avec son chef"

Et puis les bons mots, les mots d'excuses, il est large d'esprit ce mot "mot".

Un mot à vous dire quand il m'en vient l'inspiration...

30 août 2011

 

 

 à l'usage des curieux qui iront rôder dans le chapitre "à l'imparfait de l'objectif"

REGARDER :

En amateur assez peu éclairé, je pratique l'art mineur mais compliqué de la photographie.

Longtemps avant l'ère numérique, j'ai dû faire des photographies d'illustration dont les sujets suffisamment merdiques m'ont dégoûtée pour un gros temps de l'exercice. Avec l'avancée des techniques, j'ai repiqué dans la boîte à images et trouvé quelque intérêt à la chose avec plus ou moins de réussite.

Toutes les considérations techniques et fonctionnelles doivent être acquises, comprises et parfois exécutées (mouaiffff...) mais l'essentiel est le regard que l'on porte sur le sujet que l'on convoite.

Regarder et choisir le point de vue sont déterminants selon moi. Ce n'est pas pour autant que j'y arrive, arf......

CRÉER :

 

"Créer c'est résister, résister c'est créer" Madame Aubrac l'a t-elle dit en premier ? Toujours est-il que cette locution appartient aux personnes qui se sont investies corps et âmes contre l'oppresseur.

Elle est reprise parfois. Elle a le vent en poupe actuellement non sans raisons. Madame Aubenas, Monsieur Benasayag récemment, Messieurs Morin, Hessel avec la légitimité de l'action passée et que j'ose nommer "mes bons vieux" l'utilisent et la propagent. Et d'autres encore sans doute......

Quand je pense "créer" je ne peux pas me départir de cette affaire de phrase qui allie intimement les verbes "créer" et "résister".

 

Avec tout ça comme héritage, je suis bien encombrée ! Présenter mes bricolages sous le vocable de "créer", ça la fout mal mais je n'ai pas trouvé un mot moins lourd de signification comme tête de chapitre de mes mises en scène de mots, de choses.

GENRE HUMAIN :

 

Allez hop ! Soyons fous, deux mots pour le prix d'un ; une locution carrément.

Du genre humain j'en suis, pas toujours avec plaisir mais c'est comme ça. De la variété grand singe, mammifère omnivore et curieuse de mes contemporains.

Quand il s'agit de les photographier mes congénères, ça se complique. Souvent je suis des gens dans le viseur mais ne me résous pas à appuyer sur le machin qui va bien pour mettre en boîte. Et je ne sais pas pourquoi ; néanmoins il arrive que j'attrape (attaque ?) des humains et ne garde les clichés que s'il n'y a pas trop sujet à moquerie, à cancanage ou pire encore.

Ce n'est pas demain la veille que je me mettrais à gamberger sur les prises en studio pour faire du papier glacé avec des gens au sang chaud, ça non alors !..... A moins que Dita Von Teese ne  vienne me supplier................ Ah oui, non...... vous avez raison, elle ne viendra pas.......

BESTIAIRE :

 

Dois-je vraiment m'expliquer sur ce mot ?

Des petites, des moyennes, des grosses bêtes, les animaux qui partagent ma vie, ceux qui me la pourrissent, ceux qui passent sous mon nez quand il est affublé de l'appareil photo.

HORTUS :

 

Mieux vaut que je vous édite un bout de page du Gaffiot, la 756, sur ce sujet ! Inutile d'essayer de tenter une vague explication, je ne sais pas le latin quoique j'en sois curieuse.

 

 

 

gaffiot_hortus

 

 

Du végétal donc dans la rubrique hortus.

 

 

FATRAS :

 

Il est sympa mon dico ! Fatras = amas confus, hétéroclite de choses sans valeur, sans intérêt.

 

Ouais.. bon... l'a pas tort.... des images inclassables pas meilleures, pas pires que les autres.