J'en peux plus........... j'en peux plus j'en peux plus j'en peux plus j'en peux plus j'en peux plus......... Arghhhhhhh................... Même que je sens monter en moi des envies de meurtre........

La dette par ci, la dette par là, la crise de la dette, avec cette dette on peut pas, oui mais... et la dette,  Y EN A MARRE !!!!!!!!!  

Faut que je me calme vu que les clampins qui nous gavent le steack à longueur de jour s'en foutent bien pas mal que je hurle dans le désert puisqu'ils sont bien placés pour se servir gras sur le dos des tondus qui renflouent les banques, qui renflouent le renflouement précédent, qui renflouent le renflouement du renflouement primitif qu'était pas assez renfloueur.

Quand on ne calcule que ce que l'on doit, on arrive inévitablement à une dette, une grosse même ! Si on retranche tous les avoirs déjà ça a meilleure gueule, quand on créé une monnaie qui ne s'appuie sur rien d'autre que la prétendue bonne volonté de banques privées à lui accorder une confiance que l'on imagine sans restrictions, faut pas s'étonner qu'elle fassent de belles rondes ponctions pour se faire la pelote, quand on choisit de supprimer les impôts progressifs qui taxent en fonction du gain de chacun, quand on arrose les grosses industries de cadeaux fiscaux et sociaux pour qu'elles préservent des emplois et qu'on tourne pudiquement la tête à chaque fois qu'un atelier se barre dans un pays aux coûts de production faibles, quand on persiste à ne pas relever les minima sociaux qui sont pourvoyeurs des fonds du même nom, quand on se laisse noter (???) le budget par des agences privées qui ont compté dans leurs rangs de bons petits soldats récompensés de leurs loyaux (à qui ???) services par l'ascension au fauteuil de président de la banque centrale européenne qui n'est ni banque, ni centrale, ni européenne mais faut pas le leur rappeler, ça leur fait peine... pauvres choux,  quand.... j'en passe et des plus pires........ faut pas s'étonner d'avoir une grosse dette !

Quelle bande d'hypocrites-prévaricateurs-boursicoteurs-affameurs !  Si j'osais..... aller oui.... j'ose..... Bichibouzouks !!!  Moules à gauffres !!!

Ce n'est pas une crise de la dette que nous subissons nous les sans-grade, c'est une crise de la recette.

Pour supprimer des services publics, ce n'est pas très compliqué. Il suffit de supprimer l'impôt qui les finance et puis de pleurnicher que vraiment c'est bien désolant mais on n'a plus de sous pour payer notre confortable fonctionnement, ben voyons.... pour s'endetter, pas compliqué non plus, faut tout simplement filer le porte-monnaie aux financiers au lieu de faire le boulot pour lequel on a été élu. Alors ? C'est qui qui dirige ?

Il n'y aurait donc pas d'alternative, pas d'autres solutions, pas de choix bêlent les politiques à qui la parole est donnée. Quelle pauvreté de raisonnement pour gagner chaque année deux-trois milliardaires de plus.

Faudrait quand même un jour se poser la question de savoir à quoi sert un état pour ses citoyens.

25 octobre 2011

 

 

Je viens d'aller roder sur les offres vidéo de la toile. Je n'en suis pas coutumière, il faut que je sois poussée par un évènement quelconque qui mérite que je me renseigne en images. Un mien collègue photographe nous a gratifié d'une photo de foulque à l'attitude peu commune, les pattes écartées et l'œil écarquillé, qu'il a affublé d'un phylactère pour lui faire "chanter" le aka.

Le aka ?

Et bien ?

Ne riez pas ! Je ne connaissais pas ces mœurs, j'avais ouïe dire certes mais bon.......

J'ai bien fait de céder à la curiosité, je suis hilare. Enfin quand même....est-ce bien raisonnable ? Voici des garçons à l'air tout à fait civil qui d'un coup s'affolent, se mettent à souffler, hurler, trembler, trépigner, s'envoyer des grosses mornifles sur les cuisses en gueulant comme des putois qu'on égorge. Je n'égorge pas les putois mais il parait que.... faudra que j'aille voir s'il y a une vidéo de putois qu'on.... euh.... je m'égare.....

Or donc, ces charmants garçons  - ah bah... moi je les trouve charmants, un peu costauds oui mais c'est pratique pour transporter les armoires, les courses ou les pots de fleur à remiser -  se transforment en tueurs enragés, c'est ça ? Et les autres en face, ils doivent trembler de peur, faire pipi dans leur culotte, pleurer maman et tout ce qu'on fait quand on est un garçon et qu'on a les chocottes ? Heureusement que je ne suis pas un garçon et encore moins un rugby-man recruté pour représenter mon pays devant ces étonnants All Blacks. A les voir mettre tant de ferveur pour m'apeurer, tout au plus obtiendraient-ils un sourire en coin si je parvenais à réprimer mon envie de me rouler sur le beau gazon tout bien tondu en me marrant comme une baleine !

Que le meilleur gagne, je ne suis pas chauvine et le spectacle sportif ne me passionne guère ; l'honneur est sauf à l'avance, les redoutés All Blacks ont des maillots français ; ils savent gesticuler mais pas faire des maillots, héhé...

21 octobre 2011

 

 

"Le travail c'est la santé,

rien faire c'est la conserver...."

Tout est dit et en chantant ! Aujourd'hui plus que jamais.

 

Nos parents, que ce soit à la ville ou aux champs travaillaient bien plus dur que nous et plus longtemps ; ils avaient des patrons, des contre-maîtres, des chefs divers et variés qui les harcelaient. 

Dans la plupart des cas, les patrons avaient un minimum de reconnaissance envers leurs salariés. Les pantagruéliques repas de fin de moissons, les banquets d'ateliers, le cadeau aux employés lors d'évènements pas ordinaires ou à Noël, etc..... Bien gras de paternalisme tout ça certes mais le salarié par ces biais peu onéreux était reconnu comme être humain participant à la vie de l'entreprise, l'usine, la ferme.......

Et puis, les travailleurs voyaient leur labeur concrétisé, pouvaient toucher leur production du doigt, de l'œil. Le soudeur reconnaissait son cordon, la petite main son ourlet.

Et puis, il y avait pénurie de main-d'œuvre, les patrons avaient un petit peu intérêt à craquer sur les revendications et à accorder un peu de bon temps et des picaillons un peu plus balaises en fin de mois..... Ouais un peu seulement... Et fallait se battre quand même, ça tombait pas tout rôti dans les musettes !   

Avec les progrès techniques et mécaniques, nous avons à disposition des engins pour nous faciliter la tâche. Le maçon avec son élévateur, le menuisier avec sa dégau, la petite main et sa machine à coudre, le paysan se la coule douce (héhé... ça va gueuler dans les chaumières...)  dans son tracteur climatisé, le technicien   - supérieur-inférieur-milieu de gamme peu importe -  a une panoplie de machins électroniques pour lui faciliter les calculs, les dessins, les résistances des matériaux bref pour tirer du plan et pas que sur la comète. Tout ça en musique s'il vous plaît, des baladeurs, des postes miniatures, des bidules stéréo dans les engins............ j'en connais même des qui s'adonnent à l'art photographique sur leur chantier...... héhé.....  

Oui mais bon, il y a encore des patrons, des contre-maîtres, des chefs divers et variés et ils harcèlent encore et toujours sauf que j'ai bien l'impression que ça va de mal en pis. Le vrai dirigeant d'une entreprise n'est plus le mec qui siège dans un confortable baquet vachette pleine peau au dernier étage des bureaux ou le proprio qui fait un tour des champs ou encore le promoteur immobilier. Non, maintenant c'est l'actionnaire qui veut bien prêter trois sous à la condition que ça lui en rapporte un max à très court terme, c'est l'industrie agro-alimentaire qui veut qu'on lui "fabrique" le blé qui rentre dans ses machines à faire les nouilles, ce sont les lobbies bien organisés qui soufflent dans les oreilles des élus européens pour influencer un tas de directives, les directives, en république française on appelle ça des lois. 

Alors, le respect du salarié, hein..... on s'en tape.

 

Cependant que je somnolais sur un banc de fac pas gauchiste du tout du tout, un prof racontait que "le plein emploi est l'ennemi du profit" ; le plein emploi..... ça serait pas là qu'il serait le malaise ? Le chômage de masse est un "tout permis" pour l'employeur qui peut pressurer son salarié  - t'es pas content mon lapin, casse-toi, y en a dix qui attendant ta place -   "le plein emploi est l'ennemi du profit".......

Alors le respect du boulot fourni par le gars qu'a fabriqué un truc avec ses collègues d'infortune hein..... on s'en tape.

 

Question de s'organiser pour mettre un bon coup de poing sur la table, c'est pas trop top non plus vu que les chefs syndicalistes passent plus de temps au palais que dans les ateliers...... Mais pourquoi donc qu'ils sont ré-élus à chaque coup ces chefs-là ?

C'est pas demain la veille le jour du grand soir ousque chacun, quelque soit son niveau, travaillera pour et avec le collectif sans chercher à engranger plus qu'il ne pourrait bouffer en trente-six vies.

 

Arf....... je finis comme j'ai commencé, en chantant "c'est quand qu'on va où ?" 

 

private ps : te mets pas la rate au court-bouillon Sylvain, il y en aura d'autres à faire naître, des plus beaux, des plus grands, des à moteur, des à voile......... tes créations aussi, pourquoi pas !

 

15 octobre 2011