A priori comme ça vite fait, ça n'est pas engageant un truc primaire. C'est du basique, du premier jet qui se doit d'évoluer pour devenir complexe, au moins suffisamment pour mériter quelque attention. Les encartés d'un parti, qui croit se situer à gauche parce que ses élus se vautrent à la gauche de l'hémicycle parlementaire, sont allés passer leur dimanche à faire la queue pour payer le droit de choisir leur champion présidentiel, incroyable mais vrai !  Une primaire, ils appellent ça. Admettons mais il y a du boulot pour arriver à créer un objet complexe qui donne envie qu'on s'y attarde !

Que ce soit Bidule ou bien Chose, quelle différence ? Il faudra bien respecter les susceptibles sensibilités de chacun, pourvoir les portefeuilles ministériels et les hochets de sous-secrétaire en fonction des copinages ; pour gouverner, il suffira de prendre les options préconisées avec conviction -et avantages qui s'y rapportent- des quelques groupes de pression qui bourdonnent en permanence aux oreilles de la république...... Alors ? Bidule ou chose..... quelle importance....

Dans mon coin, des élus de ce parti tiennent toutes les instances depuis des lustres. Toutes les instances et les petites ou grosses ficelles qui s'y rapportent, qui rapportent devrais-je dire mais ils sont assez malins pour que le citoyen de base ne puisse pas pêcher la moindre preuve de bidouillage. 

Mesdames et Messieurs vous m'emmerdez avec vos accents lyriques, vos étalages de "je suis le candidat idéal pour m'asseoir sur le trône, je vous promets, je vous promets, je vous promets....", ne respectez qu'une seule fois une seule de vos propositions et peut-être qu'on aura une vie politique un peu moins barbante, un peu plus intelligente, un peu plus utile, un peu moins aux ordres des financiers et des matheux, bref ça donnerait envie de s'en mêler et de donner un avis et même.... même participer !

Cassez-vous !!! Un seul mandat par tête de pipe, rééligible une seule fois et après ..... cassez-vous !!! Allez bosser, ça vous changera. Allez bosser, pas vous planquer dans une grosse pantoufle genre banque d'affaires, cabinet international d'avocats ou ronflettes dans des soi-disant commissions indépendantes.  Allez-y faire l'infirmière, le prof, le paysan, le médecin de campagne, le flic de base, l'artisan, le commerçant.... j'en passe et des pas pires...... bref allez voir un peu comment ça fait de vivre hors les ors de la république qu'est bien trop bonne pour vous. 

10 octobre 2011

 

 

Je ne connais pas ce Monsieur Bruckner qui vient de commettre un livre pour donner son sentiment d'intellectuel sur le mouvement écologiste. Je ne lirai pas son livre parce que lire est un plaisir pour moi, pas un pensum. Néanmoins, je l'ai entendu ce Monsieur présenter en gros son analyse à l'antenne de radio-paris un matin récent. Ça avait l'air sensé. Et je ne suis pas mécontente qu'on pense un peu comme moi, les écolos sont des tristes sires.

L'écologie est une science, pas un tremplin pour prendre la place du calife. Pour la goupil de base, l'accès aux recherches scientifiques n'est pas aisé, les scientifiques ont des pudeurs de jeune fille en bouton de fleur, c'est dommage. J'ai lu ou entendu ça et là que la terre a violemment basculé sur son axe, que le soleil est dans une période agitée comme jamais de mémoire d'homme, que finalement la vitesse de la lumière a été dépassée par un dangereux vaurien  sous le nez des radars du CERN, etc.... Où se situe la part d'activité de l'homme et celle de la nature dans les changements de nos éco-systèmes ? Personne ne veut bien éclairer ma lanterne.

Il me paraît aussi imbécile d'écouter un Allègre -qui dit tant de bêtises que même moi je pourrai lui clouer le bec- qu'un catastrophiste de base qui nous promet tant d'horreurs qu'on devrait se suicider tout de suite. Le catastrophiste a choisi une juge pour le représenter, étonnant. De même qu'il est partagé entre nucléaire ou non, pourtant c'est vraiment et clairement la méthode énergétique la plus dangereuse. De Three miles island à Fukushima en passant par Tchernobyl plus les montagnes de déchets dont personne ne veut évidemment, le tout saupoudré de morceaux de trafic d'uranium par-ci par-là pour faire de la bombinette à peu de frais, il me semble que le plat est assez garni pour essayer d'en sortir au plus tôt. 

Monsieur Bruckner a fait un rapide parallèle entre certaines propositions écolos et des méthodes pétainistes, osé ! Il n'a pas manqué un catastrophiste pour bêler l'après-midi même dans le répondeur de l'émission "Là-bas si j'y suis" que c'est une honte, que ceci-cela et que c'est même pas vrai que les écolos sont des pétainistes. Oui, bon c'est osé la comparaison mais à bien y réfléchir et pour un pan des actions de la ministre écolo Voynet que je connais, la loi SRU, finalement le raisonnement de Monsieur Bruckner appelle à la réflexion. Pour ceux qui n'ont rien vu passer, la loi SRU -à la solidarité et aux renouvellements urbains- sert à la concentration des habitats en ville et la désertification des campagnes, et oui renouvellements "urbains" pas paysans !

Alors dans ma campagne on crève de ne pas pouvoir construire un peu pour nos jeunes qui voudraient s'installer, pour agrandir un poil nos villages, accueillir des artisans ou des professionnels qui n'ont pas l'obligation d'être en ville. La concentration de la population dans les villes a cet avantage indéniable que, en cas de révolte, la maréchaussée n'a pas beaucoup de mal à contenir les masses. Si ce n'est pas pétainiste comme option c'est Haussmanien.... pas mieux....

Il en est passé de l'eau sous les ponts.

En mai 1968   jouir sans entraves

En mai 2012   sucer les betteraves

arf....

6 octobre 2011

 

 

Le prix des choses.

Combien ça coûte ?

C'est un objet de valeur !

Vous pensez que ces trois phrases sont liées, moi non.

Une chose, n'importe laquelle un objet disons, a un coût. Très facile à calculer le coût. Il suffit d'additionner le prix de chaque ingrédient qui a servi à fabriquer cet objet y compris celui de l'endroit utilisé pendant la création ainsi que celui de la main-d'œuvre. Le prix, c'est bien simple. Ce qu'il en coûte au porte-monnaie ! Bah oui, parfois l'usage de la langue n'est pas si simple qu'il y paraît pour la goupil de base. Le prix donc correspond à la somme d'argent qui est dépensée pour acquérir les ingrédients, il est constitué d'un coût, d'une marge bénéficiaire pour son vendeur et de taxes que l'état gratte au moment du transfert de propriété.

Simple, non ?

Le prix sera conséquence de ce que veut gagner le vendeur bridé par le contexte économique dans lequel il évolue. Fabriquer quelque chose a un coût, le vendre a un prix.

Quid de la valeur dans l'histoire ? Et où c'est donc que je veux en venir en vous racontant tout ça ! 

Pour répondre, il faut resserrer l'exemple et penser objet décoratif, artistique comme vous voudrez l'appeler. Bref, un truc qui ne sert à rien, absolument indispensable et sans prix........ mais avec une valeur, celle que l'on veut bien lui attribuer en fonction de l'envie possessive qu'on en a.

La valeur c'est un truc bien compliqué et complètement subjectif. Pas de calcul purement comptable possible. 

Arrivée là, je suis en mesure de confirmer que je sais combien me coûtent les choses que je fabrique ou les photos que je fais. Impossible d'évaluer un prix, je ne suis pas présidente-directrice-générale de l'entreprise "vente de fatras en tout genres".

La valeur des choses, c'est vous qui la faites et après, je suis d'accord ........ ou pas.......

3 octobre 2011