Hahahahahahaha !!!……… Hihihihihihihihi !!!…… Wouarfffffff…… treutreutreuuu, arghhhhhhh……… Je m'en suis étranglée de rire ! Pétaflop……

Aucun dico ne veut m'éclairer hors le flop argotique bien connu ; faire un flop pour un artiste en scène c'est faire un bide ou un four,  il ne ramasse pas une beigne (applaudissement) à la fin de sa prestation.

Il y a aussi l'onomatopée, non c'est pas ça.

Mais alors pétaflop… Wouarffff… Ça y est, ça me reprend…

Faut dire que, dès le matin mal réveillée, entendre une journaliste censée connaître un poil de lexique me causer de pétaflop… après avoir bien rigolé, il m'a fallu farfouiller grâce aux méthodes modernes, et hop-pas-flop je file sur internet. "Pétaflop Titan ordinateur" me donnent le fin mot de l'histoire. Le plus gros plus rapide plus géant des ordinateurs vient d'être activé pour faire des calculs vachement rapides. Il est nommé Titan et succède à Jaguar, évidemment il n'aurait pas été baptisé Lambin ou Ramollo. Après ça sert à quoi ? Bah… Heu… D'après mes lectures, à calculer des modèles d'énergies supportables pour notre planète sans qu'on n'y perde de confort en admettant que j'ai tout compris. 

Le mot de départ c'est flop qui veut dire… accrochez-vous… opération à virgule flottante par seconde… Ah une unité de mesure donc… quand c'est péta le flop, ben ouch le pétaflop c'est 2,3 millions de milliards de calculs mathématiques par seconde… j'ai du mal à imaginer, est-ce que ça va plus vite que le boson de Higgs ?

Titan va t-il nous pondre un truc épastrouillant de ses calculs hyperactifs, je n'en sais rien mais une naissance qui fait blaguer c'est déjà ça de pris par les temps qui courent !

15 novembre 2012

 

 

 

 

Ah le mariage ! Des pages de dico en pagaille ; pour le CNRTL pas prudent il s'agit de "l'union d'un homme et d'une femme, consacrée par un ensemble d'actes civils ou parfois religieux et destinée à la fondation d'une famille… blablabla…" Pour le P'tit Robert, ça sent l'air du temps "union légitime de deux personnes dans les conditions prévues par la loi" et je n'ai pas ouvert mon vieux pote le Littré justement parce qu'il est trop vieux, has been le Pépé pour ce mot en ce moment.

Pas une histoire de carpe et de lapin ce mariage-ci, encore moins mélange de saveurs, pas plus qu'alliance décorative ou association de couleurs.

Prévu par la loi depuis un gros bout de temps le mariage. C'est la révolution de 1789 qui met son grain de sel dans l'affaire et institue le mariage civil en 1792 soit il y a 220 ans. Ils en avaient ras le bonnet phrygien les révolutionnaires que les autorités catholiques établissent un état civil de la population au moment du sacrement de mariage, état civil parfaitement faux puisqu'un catho ne bénie qu'un catho. Les juifs, protestants, mahométans et autres diverses populations sans le sou pour s'offrir un mariage religieux n'étaient pas inscrits. Aller hop, tout le monde devant le maire et on n'en cause plus. Le mariage et l'état civil furent actés quasi tels qu'on les connait encore aujourd'hui.

Napoléon, qui laissait des traces partout ce cochon, fit pondre le Code civil en 1804. Le fourbe nabot glissa une saloperie bien sentie à l'égard des femmes qui se retrouvèrent sous la tutelle du mari, arf…… Ça doit être parce qu'il n'a pas eu de bol avec les femmes, basse vengeance d'incapable.

Mais pourquoi donc toujours tout codifier y compris l'envie de deux personnes de vivre ensemble, faire des gosses ou pas, acheter une bicoque ou autre ? Sans mariage pas de tutelles diverses, pas d'héritage… vous imaginez le schproum ! On serait libre de s'unir et désunir comme bon nous semble sans le regard voyeur et codifiant d'une autorité nationale, liberté, liberté chérie. Ah oui ça serait le bordel, ça je vous le concède mais on s'habituerait plus vite à la liberté qu'à des carcans législatifs ; je persiste et maintiens que le mariage civil ne sert à rien d'autre que créer un bazar de lois et décrets qui régissent nos vies. T'as envie de déshériter Giorgio ton fils maudit et ben tu ne peux pas pourtant il t'en fait voir de toutes les couleurs le salopard : chourave de charentaises, planquage de dentier, piquage de journal et j'en passe… tu veux larguer ton bonhomme qu'est pas bon du tout, qui ronfle et trempe ses doigts dans la purée et ben tu ne peux pas si facilement, faudra que le juge te croie ou bien que tu apportes de bonnes preuves genre le plat de purée tout ruiné par les sales doigts…

Il avait bien raison Boris "vous mariez pas les filles" !

Aujourd'hui le grave sujet est : faut-il que les homosexuels accèdent au mariage civil ? Si par extraordinaire on me demandait mon avis, je ne pourrai répondre. L'institution du mariage me pue au nez quel que soit le sexe des demandeurs ; c'est un truc patriarcal uniquement destiné à régir des capitaux et du dressage d'enfants.

Les choses étant ce qu'elles sont et c'est pas demain que ça change, je m'en tamponne le coquillard que les gouines et les homos aient envie de passer devant le maire, ils me déçoivent juste un peu sur ce coup. Je les imaginais au dessus de la bien-pensance petite bourgeoise mariage-capital-impôt-testament-corbillard.

Les palabres autour de ce fait de société ont un gros intérêt pour le gouvernement, ça permet d'agiter devant nos pifs des chiffons qui cachent un tas de trucs pas reluisants. Paillasson sous lequel on planque les bêtises, par exemple un p'tit cadeau de cinq milliards à une banque à la ramasse pas plus tard qu'hier… et oui encore… à additionner au 3400 milliards déjà versés à ces pauvres hères de banquiers, snif…… Et les chômedus ? Ah ben…… Et les pensions des vieux qui culminent sous le seuil de pauvreté ? Euh…… Et les licenciements boursiers ? Bah…… Et le désastre de notre système de soins ? hébé…… C'est quand qu'on change de modèle ? Houla……

Ceux qui me font le plus marrer, ce sont les papistes. Ah les papistes, de sacrés numéros notamment le Seize et le Vingt-trois (bienvenue au Triangle wouarffff !… faut aimer la BD en général et Franquin en particulier pour comprendre, héhé…) qui glapissent à qui-mieux-mieux que non c'est pas possible, le mariage c'est pour un homme et une femme et qu'on va tout droit à la catastrophe et que s'il n'y a plus de vraies familles pour faire des gosses oùsqu'on va j'vous l'demande ! Ah voilà, c'est là que réside le soucis… croissez et multipliez qu'il disait l'autre… l'autre qu'avait deux pères et une mère pas très catholiques soit dit en passant. Evidemment entre homosexuels ça se complique un peu parce que la nature va moins vite que ces fameux faits de société. Faudra adopter des mouflets chez les couples homos en mal de pater-mater-nité ; aïe-aïe-aïe, le pauv'gosse qui va tomber dans des sales pattes ! Ah bon ? Parce que chez les mariés hétéros tous les gamins sans exception vivent dans l'amour et l'harmonie ? Laissez -moi ricaner ! C'est pas croyable ce qu'ils peuvent gueuler les curés jusqu'à menacer de descendre dans la rue avec  leur saint frusquin en tête de cortège. On ne les entend pas si fort quand il s'agit de dénoncer les méfaits pédophiles de leurs collègues qui n'aiment rien tant que de se mettre la soutane entre les dents pour enseigner la bonne parole aux chérubins. Ah et puis j'allais oublier, il s'agit de modifier le Code civil… civil, on a dit civil ! Circulez les ratichons, déjà le Concordat vous rognait un peu les cierges, la loi de 1905 vous cloue le bec alors museau. Et puis quoi, vous y connaissez quelque chose en mariage ? En enfantement ? En éducation ? Occupez vous donc des Aver et Paté que la loi vous concède !

Dans une moindre mesure, les conservateurs hostiles biaisent en forme d'interrogations faussement benoîtes genre : "mais non je ne suis pas homophobe…… comment c'est qu'on va les nommer ces gens ? Pas mari et femme quand même !" Et bien puisqu'ils se préoccupent tant de langage, je me permet humblement de rappeler notre belle richesse en la matière, il suffira d'utiliser époux et épouse : les épouses Julie et Mariette, les époux Sidoine et Tino… et voilà, c'est-y pas beau ça !

Ah part ça le mariage me pue au nez…

8 novembre 2012

 

PS : peu de temps après publication des deux derniers "mots à vous dire" une mienne potesse m'a fait remarquer que causer viol puis mariage ensuite, ça faisait tout drôle… bah mince alors, même pas je me suis rendue compte du téléscopage ! L'ai pô fais exprès M'dame !

 

 

 

Petit mot simple d'apparence… et puis non comme d'habitude dans notre vieille langue, heureux réceptacle de multiples influences. 

Le Littré explique que le mot viol a commencé à être usité au XVIIème siècle mais que les grammairiens le combattaient arguant que la langue possédait violement comme mot juste. Encore un coup l'usage a supplanté les grammairiens, qui s'en sert de violement ? Quelque écrivain quelque part peut être mais son usage courant a disparu. Le CNRTL lui, explique que le viol est un "rapport sexuel imposé à quelqu'un par la violence, obtenu par la contrainte, qui constitue pénalement un crime" ; si je me reporte au mot violement dans le même ouvrage, il se contente de reproduire les mêmes explications éditées également pour le verbe violer.

Viol, c'est pratique si je peux me permettre cet abus parce qu'entre violement et violemment c'est quand même compliqué de faire la distinction à l'écrit quoique…… quand on entend ou lit le mot viol, bien avant de savoir la suite on l'imagine comme un violement commis violemment tant ce tout petit mot contient d'horreurs évidentes ; faut dire aussi que violemment se disait parfois violentemment qui découle de violent ou non pas de violer……… ouais bon… tout ça ne fait pas le bonheur contrairement à la viole, bel instrument occitan fait pour chanter l'amour ; violar la viola c'est jouer de la vielle, pas enfoncer la vieille.

Vous aurez pigé lecteurs qu'ici il ne s'agira pas du viol de loi, contrat, domicile,  coffre-fort, traité… non, bien pire…… bien pire.

Si j'évoque ce petit mot affreux que je ressasse depuis quelques temps c'est qu'un édit de justice m'a fait plus que bondir, dresser le poil et autres désagréments ; un troupeau de types a été purement et simplement relaxé du fait de viol en réunion autrement baptisé tournante dans le langage de tous les jours, ah ? Ça serait donc que les demoiselles auraient menti après avoir courageusement porté plainte… et pourquoi juger un éventuel crime pénal douze ans après… et pourquoi n'y a t-il pas eu d'expertises rapides… Et les demoiselles, elles deviennent quoi douze années après les faits qu'elle dénoncent, désavouées, honteuses… souillées à jamais ça ne suffisait pas ? Ah on pourra toujours m'objecter que c'était des filles faciles, qu'elles étaient consentantes, qu'elle s'habillaient trop aguiche, qu'elles aimaient le flirt, que ci-que çà… Et alors ? Admettons qu'il y ait un fond de vérité, sont-ce des raisons valables pour leurs sauter dessus et à plusieurs de surcroît ? Et bien non et non et non cent fois mille fois !!! Il n'y a aucune raison valable pour forcer une femme messieurs les agités de la quéquette !

Au delà de ce jugement qui, de l'avis de toutes les parties au procès, apparaît ne pas en être un,  je m'interroge sur les motivations mâles. Excepté les malades mentaux il y a une foultitude de types que ça ne dérangerait pas plus que ça de forcer une femme, voire qui l'ont commis sans risque aucun, il est tellement éprouvant pour une abusée d'aller au plus vite faire une visite de médecine légale et un dépôt de plainte, une seconde violence en quelque sorte, que trop souvent elle s'abstient. Et puis quoi, les jugements rendus n'incitent pas à la bagarre ; mieux vaut fermer sa gueule et tenter l'oubli se disent probablement les femmes qui tombent sous les coups d'un connard bestial flamberge au vent.

Et que dire des filles qui sont violées par un bon copain, un parent ; "bah c'était un pote, je ne me suis pas méfiée et puis voilà… " pote ou copain ou ami ou cousin, tonton, grand père… n'importe qui, c'est inique et bestial. Vous imaginez un dépôt de plainte contre le super pote, le tonton, le grand-père ? Toute la famille qui vous tombe dessus : "mais ça va pas la tête ! T'as trop vu l'affaire Machin à la télé, t'inventes, tu fabules, tu veux te faire remarquer…" bref, y a plus qu'à la fermer, ravaler son sanglot qui restera bloqué à vie dans la gorge.

Qui apprend aux jeunes filles leur droit en pareille matière et la conduite à suivre en cas de malheur ? Si vous n'avez pas de parents prévenants et éducateurs, vous ne savez rien de l'action à mener très rapidement après les faits quoiqu'il vous en coûte. Merci à l'école publique qui n'aura jamais l'idée d'expliquer comment fonctionne notre système judiciaire, merci à l'état qui ne finance pas à la hauteur des besoins les organismes susceptibles d'accueillir des femmes en détresse, les soutenir et les aider dans leurs diverses démarches… certes ça ne doit pas rapporter autant de voix électives que d'arroser des syndicats ou des lobbies professionnels.

Que se passe t-il dans la tête du gonze qui commet cet acte inexcusable ? Pour le cas d'un viol en réunion, j'imagine les "ah t'as la trouille" ou "t'es pas cap." des copains qui entraînent le plus raisonnable du lot, toujours est-il qu'au lieu de fuir ou de faire front, il s'exécute comme les autres. Pour le cas isolé du mec qui s'aperçoit tranquillou qu'il a une opportunité sans l'avoir méditée "tiens, si que je me la faisais celle-ci… y a personne alentour, fait tout noir, héhé… " et hop que je te saute sur la victime sans plus de réflexion qu'une bête en chaleur.

Le viol comme arme ; si toutes les agressions sexuelles sont des horreurs, celle-ci est la plus incompréhensible pour moi. Comment se peut-il qu'un homme qui combat un ennemi puisse bander pour la femme d'icelui ? Elle ne serait pas une ennemie l'épouse de l'ennemi ? Elle aurait si peu d'état que même celui de sa nationalité lui serait refusé par l'agresseur ? Faut que ça rentre dans le bide, l'homme est flingué, la femme épinglée… J'comprends pas……

Ah pleurez pas les mecs, il y a aussi des hommes violés, reconnaissez pourtant que c'est bien rare ! Il me souvient d'une vieille histoire de camionneur violé par deux filles qu'il avait eu la malchance de prendre à bord de son véhicule ; le gars vachement marri avait eu le courage de porter plainte, pas banal un camionneur violé ! Cette histoire faisait ricaner… ben franchement y avait pas de quoi ! Si la femme doit être respectée c'est en tant qu'être humain à part entière et, que je sache, un camionneur est un être humain.

Comment éradiquer cette bestialité mâle, je n'en sais rien néanmoins il me semble que la misère sexuelle dans laquelle des individus sont cantonnés par manque d'éducation ou par religion, ça n'est pas fait pour aider bien le rebours.

C'est au violeur que revient le crime et la honte, pas à la victime, mettez-vous bien ça dans le crâne les filles !

26 octobre 2012