Et oui, déjà le troisième solstice d'hiver que je vous souhaite bel et bon depuis que j'ai ouvert ce site ; l'a pas raté sa définition ce déjà : adverbe de temps… de temps qui passe, qui glisse, qui s'étire ou se contracte selon les circonstances… rhoooo le troisième, j'y crois pas ; et pourtant  ici  ou     sont rangées les preuves.

Dommage qu'un autre jésus n'ait pas eu la bonne idée de "naître" au moment du solstice d'été…

Tant va l'homme à la fête qu'il ne pense pas à agonir son voisin… proverbe fort connu que je viens d'inventer rien que pour vous

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24 décembre 2013

 

 

 

 

 

Ça y est ! Sur ce petit mot charmant, mes dicos s'emberlificotent l'étymologie… fallait bien que ça arrive un jour. Pour Robert c'est l'ancien français pute : mauvais, vil ainsi que le latin putidus : puant à quoi l'on ajouta le ain. Pour l'Académie, du pareil au même avec un infime ajout au provençal putan : fille, putain  allez hop dans le même sac comme si de la fille sortait la putain… sont fortiches et vifs en besogne les hommes en vert ! Mon bon vieux Littré est plus complet quoiqu'il faille aller d'abord visiter l'entrée pute pour y lire l'origine tant provençale qu'espagnole (catalan alors cet espagnol ci ?) : puta puis avec un bout de latin forcément : puta, jeune fille et putus, jeune garçon… tiens-tiens, les garçons aussi. Un petit copié de la fin d'article : "dans le plus ancien exemple de l'historique à putain, ce mot ne signifie que jeune fille de service. Par son étymologie pute n'implique aucun mauvais sens, pas plus que garce et il n'a aucun rapport avec l'ancien adjectif put, qui vient de putidus, et qui signifie laid, mauvais, déshonnête."

J'opine direct pour la version Littré dont j'ai tendance à trouver plus de véracité pour la simple raison que dans mon sud putain revient à tout propos dans la conversation à telle ampleur que s'il s'agit de causer des dames de petite vertu comme disait Pépé, on se trouve un peu démuni ; pour le sudiste pute ou putain sont des grossièretés ordinaires qui s'accommodent avec plein d'autres mots : pute borgne m'est assez familier, fan de pute à Marseille, putain de merde ou putain de sort quand ça va mal, putain de quelque chose ou d'un état qui pèse comme putain de métier, putain de famille, etc…… Les rapatriés d'Algérie ont débarqué avec leur accent marrant et des putain de toi, de ta mère ou autre toute la famille y passe, le putain étant échangé avec purée pour les moins délurés.

Il est impayable le père Littré ! Définition de pute : femme de mauvaise vie, bon-bon mais je reviens à putain et ses suites ; putain : terme grossier et malhonnête ; putanisme : terme grossier et malhonnête ; putasser : terme grossier et malhonnête ; putasserie : devinez quoi … terme grossier et malhonnête  ! Grossier, je n'en doute pas et s'il faut comprendre le terme de malhonnête au sens d'impoli, la définition est un poil redondante.

De tout ça, il ressort que gars et fille sont de même et que je ne le savais pas. Une locution qui n'est plus guère usitée : miroir à putain voulait dire jeune homme séduisant… ah ça alors, j'en apprend des choses !

Il semblerait que notre vocabulaire se soit amoindri sur le sujet ; Pépé toujours le même et qui semblait en connaitre un rayon sur la question disait poule de luxe ou cocotte, plus doux et gentils que grue ou le détestable morue. On n'entend plus guère ces mots, les pédants disent péripatéticienne… mouais l'est lointain le rapport à Aristote ! Certes, elles ont un métier assez ambulatoire mais quant à avoir le cœur à philosopher durant leur dur labeur, je doute un brin.

Il semblerait que je puisse utiliser le mot pour qualifier l'activité d'une femme ou d'un homme si j'ai bien compris, moins facile et pas du tout usité côté mâle donc à priori incompréhensible ou sujet à interprétations flottantes.

 

Quelque soit le mot, il reste la chose et j'ai fort tendance à me penser que les filles de joie ne doivent pas rigoler tous les jours comme dit la chanson. Et moins encore aujourd'hui qu'hier avec le retour d'un puritanisme puant qui voudrait que ce métier, le plus vieux du monde parait-il, disparaisse, soit aboli. Vaste programme qui n'adviendra très probablement jamais et si prohibition il y a, ce sont les putes qui vont déguster ; le moralisme bourgeois sera sauf, l'Etat gagnera quelques sous sur le dos du client quand les pandores arriveront à en pesquer un, c'est pas encore gagné l'affaire et puis après quoi ?

Les saintes nitouches attelées à éradiquer ce métier arguent du droit des femmes à disposer de leur corps et que la prostitution est une violence inacceptable faite à la femme ; certes, si c'est sous la coupe d'un salopard de proxénète qui la tabasse, y pique ses sous, la came éventuellement pour l'asservir mieux et durablement puis s'en va tranquille blanchir le pognon ! En ce cas, pourquoi ne pas vouloir s'attacher à lutter contre ces bandits ?

L'argument de base : protéger la pauvre fille étrangère qui se fait avoir par des margoulins prometteurs de monts et merveilles, en fait de quoi elle se retrouve  à se geler les miches sur les boulevards, se fait cogner sans pouvoir se plaindre faute d'existence légale et se fait piquer le fruit de son dur labeur indésiré… Ah c'était donc ça, faut choper l'étrangère… ne serait-il pas plus profitable de démanteler les filières proxénètes ?  Fort heureusement quelques associations s'occupent du cas de ces pauvres filles affreusement victimes, abattent un boulot formidable et quand elles arrivent à leurs fins, la fille aidée reçoit en tout et pour tout une aide temporaire d'attente d'environ 11 € par jour pendant six mois, qui peut vivre avec cette somme journalière aujourd'hui en France ? Pas une députée en tout cas !

Deuxième argument pesant : en taxant le client on fait périr le métier. Quelle blague… tapiner en tapinois grâce à internet est fort aisé et personne ne pourra légalement arrêter un type qui se fait gâter par sa soit-disant maitresse en titre à l'arrière de sa bagnole. Si ça se trouve, une start-up ne va pas tarder à nous pondre une appli de smart-phone qui localisera les professionnelles du quartier !

Le proxénétisme est illégal , pas la prostitution. Les prostitué(e)s le savent bien qui doivent payer des impôts sur le revenu et gare à ne pas se gourer à la déclaration, l'administration fiscale connait les tarifs et la fréquence des passes selon les villes, même pas moyen de truander le fisc.

Bref, les réponses au malheur indéniable des filles (et garçons possiblement) forcées ne sont en rien à la hauteur de la tâche. Nos bonnes apôtresses se drapent dans la dignité du corps féminin mais ça ne suffit pas à faire avaler leur tentative de prohibition qui fonctionnera aussi bien que celle de l'alcool aux Etats-Unis avec les fortunes que l'on sait amassées par des malfrats très violents et bien organisés.

Quant aux personnes qui ont opté pour cette profession, pourquoi donc ne pas recueillir leurs avis ?  Elles sont tout autant que d'autres saines d'esprit et conscientes de leur choix, il serait urgent de prendre en compte ce qu'elles ont à dire de leur métier, les méthodes de protection contre la pègre qui les agréeraient et le moyen de faire tomber les réseaux esclavagistes. C'est toujours la même chanson, l'autorité sait mieux que quiconque, pond de la loi au kilomètre sans se soucier ni des incongruités, ni des dégâts qu'elle va occasionner par morgue ignorance et grand appétit à  régenter.

Aparté : la prostitution légale, plus communément appelée travail, ne gratte aucunement la délicatesse de nos légistes ; être payé une misère contre un travail peu gratifiant, être harcelé moralement, pressuré par un chefaillon, etc… c'est légal, chouette… Putain que ça me pue ces hypocrisies !

Bien sûr que dans un monde idéal, je souhaiterai que les pratiques sexuelles tarifées n'existent pas mais il ne peut l'être, il faut faire avec ses travers ; une des conditions de la réussite d'un plan est de le fignoler avec les intéressé(e)s, c'est mal parti en l'occurrence !

Au delà de cet important sujet, nous glissons insensiblement vers une société puritaine, rigoriste et étroite, c'est fort mal chatouilleux à mon blair de goupil.

Et puis ça m'énerve là ! Fabriquer de la loi pour des faits, phénomènes, affaires de société c'est d'une connerie sans nom… des lois sans esprit aux fins de sanctionner des travers sociétaux c'est bien plus facile que d'instruire évidemment, arf… sans oublier les causes matérielles, la misère sociale qui poussent à un contrefait consentement au métier, les lois sont bien pratiques paravents pour cacher l'incurie étatique à fonder des conditions de vie décentes pour l'ensemble de la population.

 

"Par son étymologie pute n'implique aucun mauvais sens…"  puisque le Littré le précise, pourquoi devrions-nous passer outre la vérité du mot et lui donner un mauvais sens ? Pour mieux incriminer les pratiques sans doute !

J'en ai connu quelques unes de ces dames, poules de luxe ou arpenteuses, quand j'habitais une célèbre petite ville méditerranéenne ; bonnes copines et  bonnes mères …ça vous la coupe hein les bien-pensant(e)s !

1 décembre 2013

 

 

 

 

 

 

 

Un de ces mots récents qui fait dire tant de bêtises que c'en est carrément pain béni pour qui aime se ficher de la poire du monde !

Pourtant c'est une science, il n'y a pas de quoi se moquer des sciences et des scientifiques, bien le rebours. Les écologues sont gens sérieux et érudits en leur matière qui est bien vaste ; si je demande à l'Académie de me fournir la définition vu que j'ai la flemme d'essayer d'en créer une évidemment moins pertinente, ça donne : " Science qui étudie les relations entre les êtres vivants (humains, animaux, végétaux) et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent" puis par extension "Étude des conditions d'existence et des comportements des êtres vivants en fonction de l'équilibre biologique et de la survie des espèces". Ah c'est du sérieux ça, pas de la pisse de chat bio !

Dans notre monde occidental, cette notion d'étude des vivants dans leurs milieux et les relations qui en découlent c'est bien nouveau, deux siècles à peine… "Quoi ? Deux siècles… mais c'est vachement vieux ça ! Ouch, goupil t'es gâteuse… "   Mais non enfin ! Deux siècles, c'est moins que rien du tout à l'échelle de l'humanité, rien du tout par rapport aux autres sciences qui avancent cahin-caha depuis bien plus longtemps. Des précis de médecine au temps des pharaons, bon d'accord mieux vaut ne pas s'y fier actuellement m'enfin ils savaient conserver la viande froide sans frigo, toutes ces momies !… Des découvertes astronomiques sans instruments puis avec des lunettes fort rudimentaires qui ont valu à leurs inventeurs des ennuis cuisants, c'est bien le cas de le dire… Bref d'autres sciences sont bien antérieures à l'écologie.

Est-ce à penser que c'est l'ère industrielle qui s'élance dans les années 1850 à peu près (je suis une scientifique de l'à peu près, inutile de discutailler… ne niez pas, je vous entends rouméguer d'ici!) qui génère cette nouvelle discipline chez les chercheurs ? Possible après tout, c'est avec l'optimisation des matières fossiles employées comme énergie que ça commence à craindre pour la terre, son eau et son air. Du gaz, du charbon et du pétrole en quantité et zou c'est parti mon kiki… on invente à tours de bras des machines et des machins qui ahanent, éructent, soufflent, pondent des aciers, des moteurs, des cames, des engrenages… des choses énormes impressionnantes de force qui ont permis d'assembler, construire comme on ne l'avait jamais fait, ça nous donne le Titanic par exemple… mouais, ce n'est peut-être pas un joyeux exemple, il est fabriqué au moment où l'on est persuadé d'avoir dompté tous les matériaux, où l'on est fort capable de tous les gigantismes en toute sûreté, la fin du film est un peu déprimante pour les tenants de la toute puissance industrielle. Bref, c'est par ces fastes années que l'écologie arrive tranquillement pour étudier de plus près ce qui se passe quand on salope, sans en avoir vraiment conscience, notre écosystème. Je vous fait grâce de la découverte de l'énergie nucléaire, c'est le pompon des pompons en matière de zigouillage d'écosystème quand ça déconne, aucun scientifique ne sait dire combien de temps va durer la dégradation mortifère, les plus optimistes nous chiffrent ça à la louche (très scientifique la louche aussi !) en milliers d'années… ah ouais quand même… Je vous fait encore plus grâce des âneries militaires, pléonasme. Le nombre de bombes à charge nucléaire perdues, le tas de sous-marins qui s'empèguent au giratoire… et encore ce sont les accidents connus. Les  grandes muettes doivent en avoir d'autres bien planqués sous les tapis de burlingues d'états-major, pour ça on peut leur faire confiance aveuglément.

Bref, l'écologie est une science dont l'utilité parait difficile à nier. Connaitre le milieu dans lequel on évolue devrait nous permettre de faire un peu gaffe à cesser de dégrader la terre notre petit vaisseau compliqué et même, pourquoi pas, remettre en état ce qui est déglingué par ignorance d'abord, par cupidité ensuite mais aussi par sentiment de navrante impuissance pour le commun des mortels. Les découvertes scientifiques de demain seront grandement utiles, faut pas négliger les ressources fabuleuses de l'esprit scientifique tout en freinant ses ardeurs à expérimenter tout azimut sans discernement, c'est fougueux l'esprit scientifique.

Et puis si ça ne marche pas et qu'on continue à ruiner notre maison à tort et à travers, et bien tant pis nous disparaitrons. Nous ne serons pas la première espèce de l'histoire à s'effacer, nous seront seulement la première à l'avoir fait exprès, trop fort ! A vrai dire, je m'en fous royal que l'humain disparaisse s'il est assez nunuche pour ne pas se prendre en main au niveau de connaissances où il est rendu.

Mais y a un truc qui me turlupine ; pourquoi existe t-il  un parti politique qui se dit écologiste ? Quel rapport avec la science ? D'autant qu'ils n'ont pas l'air d'avoir inventé la poudre les zozos de cette bande ! Ceux là font de l'écologisme d'après ce que j'en comprends… En somme des doctrinaires du tournesol et du moineau, ils ne sont même pas foutus de s'entendre sur le sujet nucléaire, énergie propre pour les uns, un tantinet dangereuse pour les autres. Dans le genre cui-cui les p'tits oiseaux et composteur pour tous ils se posent là ; c'est avec ce genre de postulat qu'ils déposent entre les mains du citoyen des ultimatums d'épouvante : vote pour moi ou c'est le chaos. Bah franchement je me marre mes pauvres à lire vos proses indigentes qui réclament des fleurs aux giratoires, des éco-taxes aux passages de camions, des éco-taxes aux achats de carburants, des éco-taxes aux achats de trucs en plastoc, des taxes, des taxes, des taxes…… et puis un peu de taxes sur les taxes… sauf sur le kérozène parce que les grands chefs à plumeau de ce groupuscule en perpétuelle chicaya partent en vacances aux Maldives… et oui quand même hein !

Des taxes, c'est tout ce qu'ils ont trouvé de bon pour lutter contre un tas de trucs qui vont de l'effet de serre à la survie du crapaud qui pète. Le riche type qui peut se payer une bagnole à des milliers d'euros s'en fout bien pas mal de filer une petite taxette pour nourrir la bête. Le pauvre gars qui va au turbin dans une vieille chignole va entailler méchamment son budget déjà riquiqui, vachement égalitaire comme méthode.

Bizarrement, on ne les voit jamais pointer le bout du pif dans les actions menées à la sortie des super-machins pour dénoncer les tonnes d'emballages inutiles, déchets ultimes de naissance, aller au contact des réalités c'est pas leur truc.

Je ne les entends jamais prétendre s'attaquer un peu sérieusement à la création d'énergies ; certes ils blablatent sur les panneaux solaires ou les éoliennes surtout lucratifs pour les sociétés qui en installent pourtant un grand plan énergie qui ouvrirait la porte à toutes les idées permettant de garder les minerais fossiles pour des applications particulières sans équivalent tant qu'on n'a pas trouvé mieux, ça serait choucart et enthousiasmant ; en tout cas, ça nous changerait de leurs sempiternelles invectives aussi stupides que culpabilisantes. Tiens puisque j'y suis, je vais en donner une d'idée qui n'est pas de moi… ou plutôt qui est le fruit de discussions entre potes ; pourquoi on n'utilise plus la vapeur, puissant moyen énergétique ?  Et ben, faites pas cette tête ! Imaginons un peu, on a tout ce qu'il faut pour essayer. Il suffit d'installer un réservoir d'eau sur le site du four solaire d'Odeillo ( allez vous renseigner si vous ne connaissez pas, c'est un coin magnifique) et une belle machine avec des pistons neufs et des bielles du même tonneau. Le rayon solaire concentré peut atteindre des milliers de degrés en quelques secondes, ça nous chaufferait notre eau rapido et hop la vapeur irait chatouiller les pistons et voilà. Système en vase clos, pas besoin de bouffer de la flotte en continu sauf à refaire le niveau de temps en temps. La vapeur dans un contenant isotherme tiendrait suffisamment pour passer la nuit et quelques jours mal ensoleillés. Il ne faut pas oublier que la première industrialisation s'est faite avec la vapeur, pourquoi ne pas amorcer un tournant avec une deuxième génération ! Et comme cela ne suffirait pas à toute l'énergie dont nous avons besoin je suis sûre que des tas de gens ont des tas d'idées à essayer. Inconvénient majeur, ça ne créé pas de taxes, encore moins de surtaxes, zut… Ça ne permet pas mieux d'insuffler peurs irrationnelles et psychoses sur le dos du citoyen ordinaire, plus moyen de hurler : vote pour moi ou t'es mort, zut…

Je pourrai gloser pendant des pages sur les fadaises qu'ils ont pu pondre ces nuisibles néanmoins il y en a une récente qui vaut son pesant de Becquerels : les écolos qui pantouflent au parlement européen viennent de demander à ce que les dérivations d'eau qui alimentent les moulins soient supprimées parce que c'est une entrave à la libre circulation du poisson en période de fraie.  Alors là…… les nageoires pattes m'en tombent ! Ça fait des centaines d'années qu'il existe des moulins hydrauliques et jamais les poissons n'ont disparu. S'ils ont envie de montrer qu'ils bougent encore ils pourraient par exemple proposer d'imposer aux pollueurs de rivières le traitement des sédiments pourris par les évasions de produits chimiques, sûres causes de mortalité du poiscaille d'eau douce.  L'an dernier c'était haro sur les cheminées… Ouh le bois c'est pas bien et ça pollue grave… Ah ouais ? C'te bonne blague ! Ils n'ont jamais eu à suivre un bus à fumée noire et puante dans les bagnoles climatisées que la république leur offre, jamais à aller visiter un site nucléaire qui déborde quasi tous les jours pas loin de la bonne ville de Narbonne, j'en passe et des plus pires ! J'arrête là, les exemples foisonnent.

Et puis d'abord qu'est-ce qu'ils foutent au gouvernement avec leur nullissime score aux dernières élections ? Ah mais c'est qu'ils s'y accrochent avec la dernière énergie fossile à leurs maroquins tout en avalant les couleuvres… et ouais, c'est bien agréable de se moucher dans des rideaux qu'on n'a pas à laver, on n'a pas envie de lâcher les pompes et ors républicains, on se contente même du rôle de cloporte du quartier… pfff…… affligeant …

M'enfin je ne suis vraiment pas gentille avec ces pauvres bougres d'arrivistes, il y en a quelques-uns de sauvables, contre toute attente ils ont de l'humour. Mais si je vous assure, des jeunes ravis de la crèche ont décidé une campagne publicitaire pour aider le président qui patauge ; un petit envoi discret de trois paires de gonades sur les réseaux sociaux pour enjoindre ce pauvre gars empêtré dans des trucs qui le dépassent à se bouger en sortant la testostérone façon Rambo chez les macaques ; c'est d'un goût exquis, délicat, charmant, délicieux, gracieux… Ce qui devait arriver arriva, ils se sont fait huer et ont dû retirer les trois objets du délit.

Dommage… J'aurai bien riposté avec un massif envoi de cerveaux en état de marche, ils en manquent cruellement.

1 novembre 2013